vendredi 6 janvier 2017

Les Djinns - EP (1960)


1960
(Ducretet Thomson)
rip EP 320 k
Créé par la Radio Télévision Française. Cette chorale féminine (entre 40 et 50 jeunes de 14 à 25 ans), qui avait Gilbert Bécaud pour parrain, était la plus grande par le nombre de ses membres. Elle a été active de 1959 à 1964. Le recrutement et l’enseignement étaient très encadrés, enseignement scolaire le matin et cours de solfège, de technique vocale, de chant choral et d'harmonie l’après midi.
En 1966, il ne restait que 15 choristes, c'est la dissolution des Djinns. Leur numéro coûtant trop cher à la R.T.F. qui les avait pourtant lancées !
Nous retrouverons Annie Markan chez Les Gam’s (1963-64), nettement plus yéyé ! Puis en solo (1965-66), plus pop.
Danielle Licari ira chez les Fizz (1965-66), plus yéyé également. Mais la consécration viendra avec le « Concerto pour une voix » de Saint Preux (1969). Sublime voix !, que vous pouvez encore entendre dans ce post : http://leboncraignos.blogspot.fr/2016/12/daniele-licari-45t-1971.html
Bon, Les Djinns sonnent terriblement préhistoriques aujourd’hui. J’ai d’ailleurs hésité à proposer ce EP. Mais il est néanmoins intéressant d’entendre d’où viennent les chanteuses citées plus haut. L’évolution ultra rapide de la musique entre 1960 et 1964. Quel contraste !
PS : Désolé pour le son qui frise par moment, mais le pressage du disque est calamiteux.

A1 : Tom Pillibi (Pierre Cour - André Popp)  Son CD

A2 : Monsieur Mistral (M. Pon - J.M. Arnaud)
B1 : Papa aime maman (R. Chabrier - Jo Moutet)
B2 : Nos belles années (Jean-Yves Gran)

Arrangements: Paul Bonneau

Les Djinns apparaissent dans le lien

13 commentaires:

  1. J'en ai 3 ou 4 de ces ep des Djinns. Je pensais retrouver un son à la Surfs ou Gam's au départ et on a droit à de la chorale assez conventionnelle ce qui est décevant sauf si on est fan des Chanteurs à la Croix de Bois au féminin !
    Sur la longueur je trouve cela même énervant (pour rester poli)
    Il en faut pour tout les publics.
    Après le Boys Band récréatif, les Girls Power de la lampe merveilleuse !

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    1. J'ai eu la même déception car je m'attendais aussi à autre chose.
      Les Djinns sont plus qu'usés en l'occurence...

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    2. J'aurais même dit: délavé !

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  2. A la fin des années 80, j'animais avec quelques copains une émission hebdomadaire, sur une radio privée confidentielle, dans un bled paumé de province, au fin fond de la Beauce. Notre indicatif était une chanson des Djinns, Ohé les gars : "Ohé les gars, partons en chantant…".

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    1. Etonnant, mais très kitsch craignos. C'était quel genre d'émission ? Sur le Heavy Metal ? :)))

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    2. Pour l'essentiel, l'émission était basée sur un feuilleton louftingue que j'écrivais pendant la semaine. On faisait aussi des jeux, et puis on passait des disques de rock. Mais pas du heavy Metal, plutôt des trucs années 60, ou branchés 80.
      "Ohé les gars
      partez en chantant
      avec vos vingt ans
      pour courir l'aventure
      Ohé les gars
      partez en chantant
      cueillir le printemps
      par delà l'océan"

      Le grand frisson...

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    3. Heavy Metal c'était pour blaguer ;)
      Chaque semaine, ça demande de l'inspiration !
      J'aurai bien aimé animer une émission musicale. Enfin, dans une petite structure où on est libre de ses choix.

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    4. Pour une petite structure, c'en était une. J'amenais mes disques, je faisais la technique et j'écrivais le feuilleton que les deux autres lisaient en rajoutant des blagues et des bruitages. C'était la nuit, alors on faisait à peu près ce qu'on voulait. J'ai jamais eu les chiffres, mais à mon avis, on a rarement dû avoir plus de 150 auditeurs au maximum. Dans mes archives, j'ai toujours une K7 que j'écoute de temps en temps pour me refiler un petit coup de nostalgie.

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    5. Il faudrait ripper ça, klaus, non ?

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  3. J'ai connu également dans les années 90 les joies d'être un peu un Rémy Bricka de la radio (les colombes en moins). A faire tout, tout seul et j'adorais cela. Je fais une émission sur le rock progressif et pourtant j'avais toujours des personnes que me téléphonaient alors que je pensais que cela n'interessais personne. J'ai aussi quelques K7 de cette époque sauf celle que je voulais... La radio était attenante à une salle de concert et un jour de mon émission, il y avait Christian Descamps (le chanteur du groupe Ange) que se produisait en solo. J'ai réussi à le faire venir au studio 1 heure avant le concert pour une interview d'une dizaine de minutes. J'ai l'occasion de le croiser plusieurs fois et c'est quelqu'un de charmant et qui ne se prend pas la tête. Bref super interview (et super concert d'ailleurs) mais à la fin, je me suis aperçu que l'enregistreur n'avait pas démarré. Les boules...

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    1. La technique joue parfois de mauvais tours...
      J'ai le souvenir d'un concert de groupes locaux où un pote s'occupait du son. Le groupe qui passait en dernier avait demandé s'il pouvait être enregistré. Je l'avais appris et comme le concert avait été très bons j'avais été chez le copain quelques jours après. Il m'a prêté la K7 sans avoir encore eu le temps de l'écouter. Problème, il n'y avait du son que d'un côté, donc il n'y avait qu'une partie des guitares :(

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    2. A ripper d'urgence aussi, séric, non ?

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