samedi 9 janvier 2021

Christopher John - Hit Explosion Vol.2 (1981)


1981
(mfp)
rip 33t 320k

Les réussites : « Rock This Town » et « Amoureux Solitaires ». Des versions proches, mais pas des copies pour autant.
L’interprète qui fait penser à un autre : « Reality », plus Michel Stelio que Richard Sanderson. Ok, ça se joue dans la nuance.
Les bons craignos : « Fade To Grey » et « Call Me ». Ils font ce qu’ils peuvent avec des petits moyens et peu de temps. Les pétards mouillés de ce Hit Explosion !
La version (h/d)ommage : « Imagine », par un chanteur de karaoké.
Le reste se situant entre le mouais et le bof. L’équivalant du entre gris clair et gris foncé, du français préféré de ceux qui n’ont rien de mieux à faire que de répondre à un questionnaire à la con et sans aucun intérêt, d’après une liste préétablie et parfaitement convenue.

- Fade To Grey


Le lien explosif
 

22 commentaires:

  1. Moi j'aime bien cette version de Fade To Grey. Je suis sûr qu'elle pourrait facilement passer pour une demo de la version originale. Le synthé vintage a de la gueule. Bizarrement la nana semble avoir quelques difficultés avec le texte, qui n'est pourtant pas bien compliqué.

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    1. Oui, on ne comprends pas grand chose à ce qu'elle dit. J'ai même l'impression que les paroles sont changées pas moment.
      Pas faux le côté démo. Ca colle au concept de l'album de reprises à deux balles.

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  2. une question qui me vient à chaque fois : mais qui achetait ces albums de reprises?

    Ces disques étaient vendus peu chers où quoi?
    C'était vendu dans des magasins de disques ou plutôt dans des circuits genre stations service ou maison de la presse....

    Je tente de comprendre la démarche et j'ai du mal.

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    1. Sur les marchés et grandes surfaces. Ils permettaient à ceux qui avaient peu de moyens de s'offrir les hits du moment à moindre frais.
      Ces disques ont disparu à la fin des 80s. Très peu sont réédités. Ces disques se repèrent facilement grâce aux pochettes avec de filles sexy. Pochettes qui ne choquaient personnes à l'époque, mais seraient inimaginables aujourd'hui.

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  3. Ils étaient vendus dans les supermarchés, pas à la Fnac, beaucoup moins cher qu'un album normal, à des gens qui ne faisaient pas la différence entre la chanson originale et la reprise.

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    1. Je ne suis pas certain que tous les acheteurs ne faisaient pas la différence. D'autant que les noms des orchestres et parfois des interprètes étaient inscrits sur les pochettes. C'est surtout que ces disques étaient accessibles aux petits budgets.

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    2. Un disque MFP comme celui-là coutait moitié moins qu'un disque normal, soit 15 francs environ.

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    3. Ce n'était pas le prix le principal prétexte d'achat, mais plutôt l'accéssibilité, il faut se souvenir qu'internet n'existait pas, que chaque foyer n'avais pas nécessairement de véhicule, or ces disques était commercialisés sur le club Dial (Amazon avant l'heure), qui avait un gros succès à l'époque, que le principe du Club était des envois trimestriels systématiques si tu ne commandais rien, que de plus ces disques étaient vendu sur les marchés, les interprètes comptaient peu sauf pour les Johnny, Sardou, Dassin, Cloclo et quelques autres, mais les Anglos saxons étaient interchangeables, alors imitation ou cover, du moment qu'on aimait le titre, qu'importait le flacon…
      De plus les véritables et originales compilations ne comportaient pas tous les tubes de l'époque, alors que là, tout y était en un seul disque.

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    4. Les compilations des labels ne comportaient que les hits du label, donc il y avait des hits et du remplissage.
      Par contre j'ai été au club Dial dans les 80s et je n'ai pas souvenir qu'il y avait des albums de covers.

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  4. Je n'ai pas davantage souvenir que le Club Dial eut commercialisé ce type de disques.

    Je crois au contrair qu'ils misaient sur le fait de proposer les versions originales. Eventuellement dans un pressage avec une pochette plus chip.
    De toute façon, ils vendaient les albums ayant déjà eu du succès au moins l'année précédente. Donc des trucs que le grand public avait déjà entendu maintes fois à la radio, mais rien qui puisse choquer les parents, pour acheter ça à leur gosses.
    En clair, Club Dial n'aurait jamais proposé un album de Prince par exemple.

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    1. Le Club Dial je ne sais pas. Par contre je me souviens très bien des disques MFP (comme celui-là) en vente dans les supermarchés. Il y avait souvent du Jimi Hendrix période Curtis Knight. Et puis des compiles, A ce sujet, je me demande si Jo a déjà proposé ce superbe album avec pochette ambiance boite, mini-short sexy et pattes d'eph multicolore.
      https://www.discogs.com/fr/The-Covers-Hit-Parade/release/16651581

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    2. Whaou! Voilà un album qui fleure le bon craignos. Superbe pochette et contenu alléchant ! Mais qui se cache derrière le pseudo The Covers...
      Je me souviens, à propos des disques bons marchés qu'ils étaient généralement en bas tout à droite ou en bas tout à gauche. Avec le bac des mid price au milieu de l'allée :)

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  5. Moi j'achetais les disques mfp car pas chers en grande surface et j'étais abonné au club dial ce qui m'a permis de découvrir de nombreux artistes à l'époque.

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    1. Dial était un concept intéressant... avant l'arrivée d'internet.
      mfp m'a permis de découvrir les débuts de Lenorman, Guichard, et d'autres trucs méconnus. Il y a de chouettes disques édités sur ce label.

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  6. Oui, MFP faisait aussi un travail de réédition à pas cher de pas mal de best of d'artistes.

    D'ailleurs ce genre de labels ont été racheté ensuite par les majors pour faire vivre des back catalogues à des prix très attractifs.

    EMI en a racheté une floppée dans les années 90, genre le label hollandais Disky Communication.

    Bon, avec Internet et le MP3 tout ça c'est terminé par la suite.

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    1. Pas seulement des best of, car mfp donnait une chance à des albums dont la maison de disque ne voulait pas. Alors qu'avec le recul ils s'avèrent bons, comme par exemple ceux-ci, que j'avais proposé sur le blog :

      https://www.discogs.com/fr/The-Jason-Ryder-Sound-Music-From-The-Sensational-Hair/master/198674

      https://www.discogs.com/fr/Bob-Downes-Deep-Down-Heavy/release/3230924

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    2. Le Bob Downes est quand même très à part dans la discographie MFP. Il a été réédité par Esoteric Records, label spécialisé en prog. Dans un genre voisin, en 1970, il y a eu aussi Staff Carpenborg And The Electric Corona, sur le label bas de gamme allemand Maritim, entre 2 compiles d'accordéon et de chants tyroliens.
      https://www.discogs.com/Staff-Carpenborg-And-The-Electric-Corona-Fantastic-Party-Die-Tanzplatte-F%C3%BCr-Hei%C3%9Fe-Stunden/master/296349

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    3. C'est particulier Staff Carpenborg And The Electric Corona, mais j'ai cependant très envie de découvrir cet album. Merci pour le filon :)

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    4. Electric CORONA ?
      .. encore un virus mutant c'est sûr

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    5. Ayé, je l'ai chopé ! Pas le virus, l'alboum :
      http://spurensicherung.blogspot.com/2015/05/a-kraut-legend-staff-carpenborg-and.html

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  7. Zut pas de Caradec à découvrir ici
    ..quoique sur Shaddap you face ? ce ne serait pas le Doc ?

    Merci Jo

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