mercredi 22 mai 2019

Reason Being - Subliminal (1993)


1993
(Autoproduction)
rip CD 320k
Comment cet autoproduction canadienne s’est retrouvé dans le bac du disquaire, mystère et boules à mites ! Ce dont je me souviens, et que j’aimais beaucoup, c’était de passer chaque semaine chez le disquaire où je l’ai déniché, choisir une pile de CD dans ce qu’il venait de rentrer et découvrir… Sans à priori, à part celui de la pochette, je le conçois.
Avec le recul je pense que j’ai bien fait de l’acheter, car c’est le seul enregistrement réalisé par le groupe. Qui n’a pas dû avoir une longue existence car les infos sont inexistantes sur la toile (mais j’ai mis l’intérieur de la pochette dans le dossier, qui en donne quelques-unes ;)
Pour en venir à cet album, sincèrement, je trouve qu’il a peu de défauts. Le premier est que l’univers du groupe n’est pas bien défini. Offrant une palette allant de heavy metal au funk metal. De Metallica aux Red Hot Chili Peppers. Le second point négatif étant le manque de profondeur, d’ampleur, de la production. Mais je chipote, parce que pour une autoproduction les gars ce sont bien débrouillés.
Ce que j’apprécie maintenant, et qui rend ce disque frustrant, c’est que Reason Being avait du potentiel. Les morceaux sont globalement intéressants et le chanteur ainsi que les musiciens ont un bon niveau. Ce disque patchwork aurait dû ouvrir les portes des labels et des studios au groupe. Enfin… 
A défaut, la porte du blog leur étant ouverte, le monde entier pourra les (re)découvrir !

- Street Chariot

Le lien qui a sa raison d’être

12 commentaires:

  1. Je ne m'exprimerai pas sur le disque à proprement parler (1993 ?! Le monde n'existait plus depuis une paie !) mais sur le Canada. Ma mère vient de là-bas, j'y ai vécu quelques temps, j'avais un mal de chien à trouver des trucs qui sembleraient courants ici et j'ai aussi écouté la production locale. J'étais parti avec ma discothèque idéale qui ne comprend pas que des trucs évidents là-bas, et j'en aurais peut-être revendu une partie si j'y étais resté. Tout ça pour dire, les disques ça circule ! D'autant mieux depuis qu'il y a vos vos blogs ou la mule, mais je ne m'étonne pas que ça ait commencé avant.

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    1. "(1993 ?! Le monde n'existait plus depuis une paie !)"
      Ne restait donc que les chômeurs... lol !

      Depuis je me suis dit que c'était peut-être un disque promo envoyé à un journaliste ou un animateur radio.

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  2. Non là c'est trop fort de chocolat ... pour le petit déj, désolé j'y arrive toujours pas à ce genre de gueulards ... je m'en vais m'écouter du Vivaldi.

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  3. C'est aussi cela nos blogs. Ressortir des disques et artistes des profondeurs de l'insuccès !
    Il y en a eu beaucoup de ces tentatives ratées malgré un maximum de bonne volonté ! Souvent le contenant n'étant pas forcément de même qualité que le contenu. Une belle pochette n'assurant en rien un bon disque.
    Une curiosité donc mais ça s'arrête là car pour gagner un public il faut d'abord au moins UNE bonne chanson. Dès l'extrait on a compris les limites d'un groupe qui devait assurer en première partie d'un concert mais cantonné en seconde division... à jamais comme des centaines d'autres qui n'ont même pas eu la chance d'être passé par un studio d'enregistrement.
    Nos blogs mettent aussi cela en lumière donc merci Jo.

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    1. A moins d'un gros coup de bol, à savoir quelqu'un d'un label qui a les moyens et qui se trouvait au bon endroit au bon moment et craque pour le groupe, il fallait s'accrocher. Multiplier les concerts, les démos, en plus de son job pour qu'un jour, éventuellement, espérer avoir la possibilité d'enregistrer un disque dans le studio de ses rêves avec les techniciens idem. Avec internet et les progrès informatique ça a beaucoup changé, sauf que parallèlement le marché du disque s'est effondré.

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    2. Il ne faut pas non plus oublier que le facteur principal était celui de l'argent. Pour s'acheter du matériel au début puis pour payer les services des studios qui n'étaient pas donnés. Bon nombre de groupe s'endettaient pour pouvoir sortir ne serait-ce qu'un disque...
      Rien que pour cela ils méritent toute notre considération et un dépoussiérage pour s'en rappeler

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    3. Une bonne idée , c'est comme celle qui est sur le site du Doc (le groupe Ici Paris)

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    4. Mon message n'allait que dans ce sens Séric et nos blogs sont là pour ce genre de prod rare et underground aussi.
      Il faut parfois juste une chanson pour être repéré et lancer une carrière. Ici je pense que les ambitions étaient moins de réussir que de prendre du plaisir à jouer ensemble. Comme pas mal de band mais ont réussi à enregistrer ce qui est bien.

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    5. Nous avons oublié le fait de vouloir laisser une trace. Après des mois et des années à peaufiner un répertoire, le désir de mettre tout ça sur un disque est important. Sans compter que les personnes qui te suivent dans les concerts ont aussi ce besoin de pouvoir écouter le groupe chez eux.

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    6. D'accord et en 93 il était plus facile de créer un cd qu'à l'époque du vinyle.
      C'est ainsi qu'on trouve des bootlegs aux sorties des concerts.

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    7. En 93, c'était encore le temps des cassettes car facile à dupliquer.
      Les premiers graveurs de CD perso sont arrivés vers 97...

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