mercredi 14 novembre 2018

Blackwhite - Slave To Life (1991)


1991
(Musidisc)
rip CD 320k
Voilà un disque qui me ramène à une période chargée de bons souvenirs. A cette époque j’étais étudiant à Tourcoing, et chaque semaine je passais chez un disquaire incroyable à Lille, Underground Records, rue de Puebla. Spécialisé dans la musique allant du Hard Rock au Death Metal, pour faire court. J’y écoutais tout ce que je voulais sur la platine vinyle mise à disposition des clients et je repartais systématiquement avec des nouveautés de groupes que j’allais parfois, quelques semaines ou mois plus tard, voir en concert avec les potes.
La particularité de ce disquaire est qu’il y avait un sous-sol où des groupes de la région répétaient. Loudblast notamment et, dans un genre très différent, Blackwhite.
En 1991, j’écoutais surtout du Heavy et du Thrash Metal (Je me souviens, pour l’anecdote, d’un concert improvisé de Loudblast dans la boutique pour fêter la sortie d’un album. Chouette surprise !) Donc, autant dire que j’étais passé à coté de l’album de Blackwhite… C’est grâce à internet, de fil en aiguille, que je suis retombé dessus des années plus tard. Blackwhite étant cependant resté gravé dans un coin de ma tête. Je pense que c’est en cherchant les disques de groupes de la région que j’avais alors raté que j’ai acheté leur unique album. Peut-être, mais ce n’est pas sûr, qu’en achetant celui de Highland Queen j’ai été mis sur la piste de Blackwhite. Un des guitaristes jouant par la suite avec eux.
Pour en venir à « Slave To Life », ce qui frappe c’est l’influence des groupes de hard rock US, tel Skid Row. Bon, au niveau production, on est pas sur le même plan, mais au niveau des compositions et de l’interprétation Blackwhite vaut vraiment qu’on y pose une oreille. Car ils étaient au point, aucun doute. Outre le titre phare « I Don't Wanna Lose U », leur reprise du hit de The Knack « My Sharona », même si elle n’apporte rien, est rudement bien tournée !
« Slave To Life » n’ayant pas rencontré le succès espéré, nous retrouverons par la suite la plupart des membres dans le Tribute to AC/DC, Scottland. Quand on entend les capacités du chanteur sur cet album, l’idée parait évidente !

- My Sharona


Le lien en Noir et Blanc

5 commentaires:

  1. Quelle bande de drogués ces p'tits jeunes :)))

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  2. Je n'accroche décidément pas à ce style, c'est comme ça !
    Je reste persuadé que c'est sur scène que se développe le mieux ce genre de groupe. Après les disques ne font que remettre en mémoire le souvenir de ces moments vécus comme tu l'explique dans ton article.

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    1. C'est rarement dans ce sens mais Il m'est arrivé de découvrir des groupes en premières parties et d'acheter les albums par la suite.
      Les groupes de hard rock sont rarement décevant en concert vu que ce sont eux qui jouent sur les disques, contrairement à d'autres styles de musiques. Souvent c'est même plus sauvage que sur disques, où là ils doivent être très précis. La production rend aussi parfois le résultat un peu lisse.

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  3. J'aime bien la reprise des Knacks.
    Pour le reste, il faudra que j'écoute, le hard à partir du milieu des années 80 a plutôt tendance à me lasser (trop bruyant et pas assez mélodique)

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    1. Ce n'est pas le cas ici. Si tu apprécies Skid Row et les groupes de hard rock US des 80s-90s, tu devrais aimer.

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