dimanche 29 décembre 2019

Roky Erickson - Never Say Goodbye 1971-85 (1999)


1999
(Emperor Jones)
rip CD 320k
13th Floor Elevators, groupe culte, pionnier du rock psyché, vous dira peut-être quelque chose. Celui-ci a été formé par le chanteur/guitariste Roky Erickson en 1965 à Austin, Texas.
Leur parcours chaotique aboutira à leur séparation du groupe en 1969. Dû à des problèmes avec la justice concernant sa consommation de drogue, et les problèmes internes dans le groupe qui en découlent, forcément. Roky Erickson, comme Syd Barrett chez Pink Floyd, n’y étant quasiment plus présent en 1969.
Les chansons de 1971 sur  « Never Say Goodbye » ont d’ailleurs été enregistré pendant un séjour à l’hôpital psychiatrique. Roky ayant déclaré au tribunal être un martien pour échapper à la prison. Mauvaise idée ! Ayant subi des électrochocs, son existence et sa carrière seront par la suite très compliqués. Quelques disques seront publiés sur de petits labels par des admirateurs afin de l’aider à survivre. 
Le disque que je vous propose, épuisé aujourd’hui, est constitué d’archives enregistrées avec les moyens du bord entre 1971 et 1985. Le son est parfois rustique, mais elles mettent en lumière le génie mélodique intact et la voix touchante du bonhomme. Talent qu’il aura conservé, miraculeusement, jusqu’à sa mort au mois de mai 2019.

- I Love The Living You


Le lien qui dit toujours bonjour

12 commentaires:

  1. Merci Jo , une belle découverte pour moi , je ne connaissais pas du tout
    J'ai adoré l'extrait et m'en vais découvrir le reste

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai d'autres disques de lui, mais la qualité sonore n'est jamais top. Il faut vraiment apprécier ses chansons pour passer au dessus de ça. C'est dommage...

      Supprimer
  2. Les Elevators font partis des groupes que j'apprécie, sa discographie solo est plus difficile à trouver. Merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, ses disques sont parus sur un tas de labels et donc pour certains plus difficiles à trouver. Parfois même monter spécialement par des amis pour lui venir en aide.

      Supprimer
  3. La pochette me fait penser à celle de l'album de Johnny, Solitudes à deux. Noir et blanc, chien, guitare...

    RépondreSupprimer
  4. un talent "brut" comme les enregistrements proposés qui méritait sans aucun doute un autre parcours.

    RépondreSupprimer
  5. Beau disque en effet. Bonne soirée de fêtes et tous mes voeux en avance. 🥂🥂🥂

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, mais ce n'est pas trop la fête pour moi, j'ai un bronchite.

      Supprimer
  6. Grand fan de The Seeds et des Elevators (mon premier post chez les Papillons Noirs était le Red Planet de The Seeds qqs temps après sa sortie), le psyché ricain est mon premier pas dans le monde des barjots sans oublier l'ancêtre hors-norme Screamin' Jay Hawkins ... les fêlés laissent passer la lumière ...
    Sa première période de 66 à 68 est la meilleure, inventivité, originalité, arrangements avec You're Gonna Miss Me et Slip Inside The House par exemple; c'était la tête de gondole avec le garage ... rien à jeter !
    Ton opus est la queue de la comète, le zippy est la preuve qu'il lui restait un plus de jus que Barrett (à peu près dans le même état).
    Depuis son décès l'an passé, le poto Éric Débris grand punk des machines installé dans son studio de remastering d'Austin et fan du Roky fait des soirées, hommages au gonze Erickson, comme DJ ... ça marche bien.
    Ca je prends, je l'ai pas mais je l'avais écouté chez un pote.
    Merci Jo pour cet article sans pelle à tarte :-D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui il avait encore quelques étincelles. Mais que ça devait être laborieux pour arriver à quelques qui tiennent la route ! J'ai cette impression quand je l'entends chanter, et même à la gratte.

      Supprimer