1962
(His Master’s Voice)
rip EP 320k
Pour commencer, à ceux qui penseraient comme moi que le « Pourquoi pas ? » était le nom d’un cabaret, il s’agit en fait d’un journal qui paru de 1910 à 1989.
Afin de cerner parfaitement le personnage de Virgile, je vous copie la partie de la page wikipedia du journal le concernant. Et qui explique mieux que je ne pourrais le faire son travail, replaçant le type d’humour pratiqué dans le contexte.
Perso, ce qui m’amuse avant tout ce sont les expressions dont Virgile parsème ses sketchs. Car où j’habite, pas loin de la frontière belge, nous les utilisons aussi un peu. C’est pour la même raison que j’aime les chansons de Tichke :)
Après, son humour plaisait visiblement jusqu’au année 70-80, mais pour moi ça a pris une patine craignos, qui fait encore mouche par moment, mais pas systématiquement.
…très représentatif d'une presse belge particulariste qui avait su résister pendant longtemps à la presse internationale, "Pourquoi pas?" avait sa "marque de fabrique" que l'on n'a plus retrouvée.
Une caractéristique de cette marque de fabrique était la répétitivité de certains procédés journalistiques, non seulement par la réédition des pages de blagues (à la façon de celles des Carambar), mais aussi par la réédition jusqu'à la fin d'une rubrique légendaire, le Dialogue de la Semaine signé d'un pseudonyme, Virgile. Ces sketches écrits en Bruxellois populaire se déroulaient souvent dans un tram à l'heure de pointe, dans l'administration, dans un tribunal… mettant en vedette une population zwanzeuse (la "zwanze", équivalent bruxellois de la galéjade) aux prises avec des fonctionnaires bornés et tatillons. Virgile, également chansonnier avant que cette espèce disparaisse de Bruxelles dans les années cinquante, fut l'auteur des textes de 700 chansons en plus de près de 500 sketches, que "Pourquoi Pas?" continua à publier jusqu'en 1988, dix-huit ans après la mort de leur auteur, Léon Crabbé, 1891-1970. L'humour de Crabbé n'avait pas varié au long de plusieurs dizaines d'années, ce qui a offert à des générations -surtout les jeunes de la dernière génération de lecteurs- une idée de ce qu'était l'humour du "bon vieux temps". Loin du cynisme, parfois insultant, de l'humour moderne d'une presse dite "de caniveau", l'humour à la Courteline de Léon Crabbé avait acquis un statut de fossile vivant, ce qui l'a rendu sympathique jusqu'au bout.
A) Tich à l’église
B1) L’enterrement de Toone Mastic
B2) La Belle au bois dormant
Pourquoi pas le lien
Ou l'autre lien
Pour ma part, le "Pourquoi pas?" m'évoque plutôt Charcot, Paul-Emile Victor et toutes les expéditions polaires et glaciales (c'est de saison) et Virgile un auteur que je subissais en cours de latin :-D
RépondreSupprimerJ'aime pas mal ce genre d'humour. cela me fais également penser à une bruxelloise que j'avais proposé il y a 2 mois Simone Max...
Oui, ne pas confondre la feuille de chou (de Bruxelles) et le fameux trois-mâts (fin comme un oiseau. Hisse et ho !).
SupprimerContent que ça t'intéresse, car je ne pense pas que ce post fera un Virgile méga score, mouarf !
J'aime bien la pochette et une photo prise sur le "Marché Aux Puces" de la Place du Jeu de Balle dans les Marolles ! Cet endroit regorge de brocanteurs qui vendent des vinyles ! Attention faut bien discuter les prix car ils sont surfaits (coin touristique oblige)
RépondreSupprimerConcernant le sketch, c'est un grand classique de Virgil, comme "Souffler dans le ballon" ou encore "Tich et la pilule" qui ont bien vieillis. Comme je suis un busseleir, j'en comprend toutes les subtilités. Ca peut être hermétique pour celui qui ne comprend pas tout et donc....ciblé bruxellois.
Dans la même veine, outre Simone Max, il y a Jeff Kazak, Coco Van Bavelgem et bien entendu Stéphane Steeman. J'en ai un floppée de ces sketches bruxellois et version CD e.a.
C'est sympa de penser aux pauvres malheureux qui vivent dans la capitale au milieu des méchants molenbeequois......
"Cet endroit regorge de brocanteurs qui vendent des vinyles ! Attention faut bien discuter les prix car ils sont surfaits (coin touristique oblige)"
SupprimerC'est pareil à Lille. Ne pas hésiter à discuter des prix. D'autant qu'ils ne rechignent pas à les baisser.