1975
(Musidisc)
rip 33t 320k
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Des tubes géniaux et intemporels, "Le Sud", "Le chasseur", "Juke Box Jive", "Mon cœur est malade". Des tubes ayant pris une savoureuse patine craignos, "Tu t'en vas", "C'est le cœur", "Toi et moi contre le monde entier", "Manuela". Du très risqué à reprendre, l'impeccable autant qu'implacable "L'Algérie" de Serge Lama. Mais aussi du Ringo repris trop bas, "La rupture". Du Kenji Sawada "Mon amour je viens du bout du monde" (Heuuuu... ça a marché ce truc ?!?), parfaitement ridicule. Enfin, autant que peu l'être l'original ! Et un Demis Roussos limite. C'est souvent le cas avec ce chanteur à la voix si particulière.
En extrait j'ai choisi "Juke Box Jive", mon titre préféré des Rubettes. Avec ici une section rythmique qui bastonne dru ! Au détriment de la guitare, mais cette version est néanmoins pas mal du tout !
En extrait j'ai choisi "Juke Box Jive", mon titre préféré des Rubettes. Avec ici une section rythmique qui bastonne dru ! Au détriment de la guitare, mais cette version est néanmoins pas mal du tout !
- Juke Box Jive
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"Le Sud", quel que soit le label, est toujours décevant. On ne retrouve jamais ce son de guitare électrique à la Santana, qui confère pourtant à cette bluette ce petit côté onirique. Et ne parlons pas de la voix, toujours trop "rêche". En revanche, je ne sais pas pourquoi, "Le chasseur" version Cavallero me donne des frissons. Cette façon de dire "dans les nuaaaâgeuh" a quelque chose de candide... Sûrement l'effet de l'air frais du sous-bois qui dégage le nez.
RépondreSupprimerNino Ferrer doit être très difficile à faire. D'ailleurs je n'ai jamais entendu d'imitateur s'y frotter.
SupprimerPour ce qui est de la musique, rivaliser avec ce magicien du son d'Estardy est une sacré gageure !
Pour "Le sud", Ferrer voulait quelque chose de "majestueux", il a été servi. Un vrai bijou, comme certains arrangements qu'Estardy a signés aussi pour Pierre Groscolas.
SupprimerSi la vidéo a tué la star de la radio (ou "qui est ce grand corbeau noir" dans la version de l'autre idiot), le synthé a tué l'orchestrateur au début des années 80. Michel Bernholc s'est même suicidé...
Ah la la ! Le nombre de chanteurs qui ont réenregistrés leurs succès en versions synthétoc dans les années 80... Une catastrophe en effet !
SupprimerL'arrivée des logiciels qui permettent de tout faire soi-même à partir de A à Z à fini de tuer les belles orchestrations.
Ce que j'aimais avant les '80 ce sont les orchestres, mais aussi les enregistrements live en studio. Pour la fraîcheur, la spontanéité et la patate que ça dégageait !