1970
(National Records)
rip 33t 320k
Au mois de novembre 2015 j’écrivais à propos du vol.6 ceci « Burt Blanca est étonnant… Ce n’est pas un guitariste de génie et au chant il se débrouille comme il peut. Mais malgré tout il a un style bien à lui, qu’importe le genre qu’il aborde. Yéyé, rock, soul, variété… ce n’est jamais ni sublime, ni très mauvais. Je pense donc qu’il a parfaitement sa place sur le bon craignos ! ». Et bien, en ce qui concerne le vol.5 que je vous propose aujourd’hui, il n’y a pas un mot à changer. Ceux qui n’aime pas peuvent dés à présent passer à autre chose :)
A noter quand même le soin tout particulier apporté au choix de la photo de pochette, qui d’évidence a donné furieusement envie aux clients de se précipiter vers les caisses des disquaires le 33t sous le bras, ou ailleurs !
- Sweet Little Sixteen
Blanca c’est dans le lien
Je l'avais croisé sur un autre blog où ils avaient fait des rips de lui, Suis pas trop fan. Mais bon les années 60 étaient yéyés et pas grand chose d'autre. C'est tout ce que l'on aimait et on voulait rien d'autre.
RépondreSupprimerLes yéyés c'est ce qui était imposé aux jeunes à l'époque, comme aujourd'hui ceux qui sortent des télé crochets ou les boys band dans les 90s. De la musique qui se périme très vite, alors que le rock'n'roll a un côté intemporel. Le temps rend souvent justice a des disques méconnus, mais cultes, et des artistes qui œuvraient en marge :)
SupprimerAh non , je proteste humblement mais avec énergie , je n'ai jamais ressenti le Yéyé comme imposé , mais comme un choix de musique tout comme celle de Dylan (que j'adore aussi)était proposée à l'époque
SupprimerPérimée ? J'écoute toujours mes disques avec le même plaisir , et toutes les compils SLC ou autres ne seraient pas ressorties si je n'avais été que le seul à les aimer .
Mais question de génération sans doute , il faut avoir VECU le yéyé
Disques méconnus et artistes en marge , là , tout à fait d'accord avec toi , mais c'est d'abord parce que ma discographie de l'époque est pleine que je cherche à (re)découvrir encore et encore des artistes plus oubliés ( et bien sûr que je découvre d'autres merveilles)
Le yé-yé est un phénomène purement français !
SupprimerAxé principalement sur des reprises et adaptations anglo-saxonnes.
À l'époque on trouvait plus difficilement certains titres anglais et américains.
Les artistes francophones se sont servis de ce vivier en y ajoutant des titres personnels.
Dans le yé-yé il y avait de tout, du rock, jerk,pop, slows, twist et même doowop !
Donc le yé-yé n'était pas un style musical mais une démarche parfois un peu facile de sortir des 45t et des EP (aussi typiquement français) avec des standards plus ou moins connus de la scène anglo-saxonne réadaptés pour le public francophone.
Maintenant cela n'empêche pas qu'il y eut d'excellentes chansons et originales.
Tu as raison, ce n'est pas ma génération. Je protesterais sûrement pareil si on dénigrait la NWOBHM ou la New Wave, par exemple :)
SupprimerLe fait que les yéyés ont été les chouchous des médias de l'époque est le sentiment que j'en ai. C'était pareil dans les autres décennies, il suffit de ressortir les Podium, Ok magazine, Salut, etc... Certains artistes ont réussi à s'en extraire, mais il y avait beaucoup de chanteurs fabriqués, éphémères.
L'avènement du 45t et de succès des pick-ups a poussé des labels français a produire des galettes avec l'assentiment des radios. Ca a donné toute une nouvelle génération de chanteurs (euses) et groupes. Les magazines ont encore amplifié le phénomène en en faisant des people !
SupprimerCertains artistes avaient du talent comme Polnareff, Dutronc, Antoine ou même Claude François !
Autour de ces locomotives il y avait des wagons de suiveurs qui sont parfois très vite tombés du train !
Puis il y avait ceux qui faisait de la chanson pour le fun et leur plaisir de musicien sans recherche de profit. Ils passaient dans les télé-crochets ou au Golf Drouot et ramassaient quelques fois la timbale qui permettait d'enregistrer un disque.
Dans ceux-là, beaucoup furent des étoiles filantes.
Finalement le yé-yé n'a été qu'un grand coup de bottes dans la chanson française pour envoyer les artistes des parents dans les oubliettes mêlé a de grands coups de marketing.
Ceux qui en sont sortis ont apporté un air frais à la chanson française.
Puis vint le rythme français et les compositions originales de nouveaux talents de compositeurs et avec lui les 70s.
Oui, les yéyés et autres phénomènes de modes sont probablement un moyen de redynamiser le marché quand ça ronronne. Ca dure ce que ça dure, après les plus malins restent.
SupprimerPolnareff, Dutronc, Antoine, mais aussi Nino Ferrer et Charden, perso je ne les associe pas aux yéyés. Eux-mêmes devaient rire jaune d'y être associer !
Coïncidence, j'ai mis la main hier sur 3 albums de Burt. À côté des standards 60's classiques, il y a des trucs très étonnants là-dedans, notamment une reprise loufedingue de Take Five (Dave Brubeck). Et surtout une version surréaliste de Rock'N'Roll (Led Zeppelin), avec des bidouillages sonores et des bandes magnétiques passées à l'envers, qui me rappellent Jean-Pierre Massiera.
RépondreSupprimerCela dépend des volumes, mais sur celui que je propose aujourd'hui il y a en effet peu de reprises inattendus, à part peut-être "I'm Coming Home" de Tom Jones.
Supprimer"Rock'n'Roll" doit valoir son pesant de cacahuètes !
La belle période de Burt reste celle où il rockait à tout va. C'est incroyable le nombre de 33t sortis !
RépondreSupprimerÀ partir des 70s il composera un nombre incalculable de guimauves souvent indigestes pour des artistes des Flandres sur des labels bien craignos. Finalement peu de vrais succès personnels, beaucoup de reprises et adaptations. Un stakhanoviste qui n'a jamais lâché le bout de gras !
Un gars à part 😆😆
Ce qu'il y a c'est qu'avec des reprises tu ne gagnes pas beaucoup. Et puis le revival s'essoufflait. Il n'a pas eu trop le choix je pense s'il voulait continuer à vivre un peu de la musique.
SupprimerThank you very much!!
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