1982
(Pathé / EMI)
rip 45t 320k
Je pense qu’il est inutile de rappeler que Richard Dewitte faisait partie d’Il était une fois. Ni d’évoquer la navrante affaire qui a fait le buzz il y a quelques mois.
Ce qui nous intéresse ici, ce sont ses chansons. Celles d’Il était une fois, nous savons tous qu’elles étaient superbes. Grâce à l’alchimie des différentes personnalités. Mais ensuite, en solo, cela a été plus compliqué…
A la fin des 70s la variété se fait sévèrement ringardiser par les vagues disco, punk, puis new wave. Les chanteurs des 60s-70s doivent évoluer s’ils veulent rester dans la course. Il va y avoir de la casse… Certains traverseront le désert et d’autres tentent encore d’en voir le bout. Toutefois, d’autres encore, à défaut de retrouver le succès, choisiront d’entretenir la nostalgie en continuant à interpréter ad vitam les tubes du passé. Je ne les blame pas, ils font encore plaisir à des milliers de personnes.
Cela dit, au fond d’eux mêmes, je pense sincèrement qu’ils auraient aimé continuer à proposer de nouveaux disques, les interpréter en concerts et les défendre à la radio et à la TV… Il en va ainsi de ce 45t, qui n’est pas mauvais, mais auquel il manque le petit plus. L’insouciance et la fraîcheur du groupe sans doute. Pas simple…
A : Rêve à contrecœur (Richard Dewitte - Yves Stavrides)
B : Qu’est-ce qui m’a pris (Richard Dewitte / Richard Dewitte - Patrick Loiseau)
lien de secours
Je suis d'accord sur la remarque du manque de "Grâce à l’alchimie des différentes personnalités" ce disque tombe vite, comme un soufflé : "belle promesse et ploufffffffff"
RépondreSupprimerTout a du être dit et composé sur IÉUF.
RépondreSupprimerDe toute façon, tout ce qu'ils ont fait en solo, je suis client, même si ça ne casse pas des briques. Surtout Serge Koolenn ! D'ailleurs, j'en profite pour lancer un appel : si vous avez beau rippage ses deux alboumes, je vous aime par avance.
Tiens ! Patrick Loiseau... Il était chez Ruquier l'aut' soir, si je ne me trompe.
Je n'ai point ces deux galettes.
SupprimerPeut-être un jour, car même si c'est inégal, il y a quand même de bons moments sur leurs disques respectifs.
J'ai oublié : la pochette est bien bien kitsch
RépondreSupprimerOui, mais pas aussi vilaine que celle-ci :
Supprimerhttp://leboncraignos.blogspot.fr/2015/04/guy-matteoni-45t-1978.html
Comme l'aurait Reggiani, "Il suffirait de presque rien...." pour avoir des bons titres. Dommage!
RépondreSupprimerBourvil et Annie Cordy lui auraient répondu "Le p'tit coup d'chance" !
SupprimerManque d'un vrai refrain pour la A pour que ça décolle.
RépondreSupprimerLa B signée Loiseau (Dave) est sympa sans plus.
La plume de Loiseau aurait peut-être pu aider la face A à décoller pour atteindre les sommets des classements...
Supprimer(C'est beau ce que j'écris... mdr !)
J'en ai la larme à l’œil ! Quelle envolée ornitho-lyrique !
SupprimerCe devait être d'autant plus rageant pour Richard Dewitte que la même année il connut un certain succès en chantant le générique d'une série pour enfants, "Spectreman" !
RépondreSupprimerCharden a eu un peu plus de réussite en ayant du succès sur les deux tableaux.
Supprimer